LE PIMENT D'ESPELETTE
LE PIMENT D'ESPELETTE
Comme le savent les anciens lecteurs du blog, qui vient de fêter ses deux ans et demi d'existence, j'aime bien aller chercher des informations dont les médias, si honnêtes et objectifs, ne parlent pas. Vous vous souvenez peut-être du trafic d'organes de prisonniers Serbes par les Albanais du Kosovo que j'avais dénoncé après avoir appris la nouvelle lors d'un voyage en Italie (nouvelle quasi étouffée en France) ou l'état désastreux des matériels de l'armée Française appris dans un journal britannique.
La dernière nouvelle quasi passée sous silence (peut-être pour satisfaire les plus sinophiles des hommes politiques et des grands patrons français) est la copie en règle de l'avion le plus vendu de la gamme Airbus: l'A320.
Pourtant, tout avait été fait pour satisfaire les demandes pressantes des chinois, notamment l'implantation sur place d'une chaîne d'assemblage de cet aéronef vendu à plus de 6000 exemplaires dont environ 3500 en service, à Tianjin très exactement. Officiellement, cette usine était destinée à livrer les modèles commandés par les compagnies chinoises.
La semaine dernière, au salon de Hong-Kong, les chinois ont présenté la maquette de leur premier avion de plus de 100 place baptisé C919, fabriqué par la société chinoise COMAC (Commercial Aircraft Corporation of China) et, en voyant la maquette, vous pourrez constater qu'il s'agit d'un "pompage" en règle de l'A320, comme les soviétiques avaient copié le Concorde et le Boeing 727 avec les Tupolev 144 et 154. Mieux: Des salariés d'Airbus ont reconnu sur le site du "Figaro" qu'un Airbus A320 livré à une compagnie chinoise avait purement et simplement disparu, l'après-vente de l'avionneur n'ayant eu aucune des visites post-livraison à faire sur cet appareil. Après vérifications, il s'est avéré que l'avion avait été intégralement désossé pour pouvoir le copier en bonne et due forme!
Ainsi, les chinois ont pu en toute impunité violer l'ensemble des secrets de fabrication d'un des fleurons de la technologie européenne en recevant, en remerciement, une chaîne de montage d'A320 sur leur sol. Si cela ne relève pas du suicide industriel, de quoi cela relève t'il? Car, ne nous trompons pas, si le C 919 a des difficultés à se vendre à l'export pour cause de manque de confiance des compagnies aériennes occidentales en la technologie "chinoise", il est maintenant avéré que le marché chinois des moyens courrier, qui est le plus gros du monde, est désormais réservé à l'Airbus A320 "made in China" jusqu'en 2016 puis au C919 avec des miettes pour Airbus (le premier C 919 étant livré à cette date).
On nous avait dit que la "mondialisation heureuse", pour citer le grand Mamamouchi de la pensée unique Alain Minc, consistait à acheter des chemises et des jouets aux chinois pour leur vendre des Airbus. Vu la tournure que prennent les choses, nous allons toujours leur acheter des chemises, des jouets et tout le reste (nos usines ayant fermé) sans leur vendre d'Airbus puisqu'ils les auront délibérément copiés!
Le grand sinophile Jean-Pierre Raffarin, qui est à la pensée politique ce que Mozart est à la boucherie charcuterie, doit se satisfaire du bon plaisir de ses amis chinois à tuer toutes les industries européennes, même celles de haute technologie!
Pour avoir copié l'A320, nous avons remercié les chinois de face d'une chaleureuse poignée de main en leur offrant un site de production clefs en main.
Eux nous ont remercié par derrière avec une poignée de graviers trempés dans du piment d'Espelette.
Philippe DAVID
Comme le savent les anciens lecteurs du blog, qui vient de fêter ses deux ans et demi d'existence, j'aime bien aller chercher des informations dont les médias, si honnêtes et objectifs, ne parlent pas. Vous vous souvenez peut-être du trafic d'organes de prisonniers Serbes par les Albanais du Kosovo que j'avais dénoncé après avoir appris la nouvelle lors d'un voyage en Italie (nouvelle quasi étouffée en France) ou l'état désastreux des matériels de l'armée Française appris dans un journal britannique.
La dernière nouvelle quasi passée sous silence (peut-être pour satisfaire les plus sinophiles des hommes politiques et des grands patrons français) est la copie en règle de l'avion le plus vendu de la gamme Airbus: l'A320.
Pourtant, tout avait été fait pour satisfaire les demandes pressantes des chinois, notamment l'implantation sur place d'une chaîne d'assemblage de cet aéronef vendu à plus de 6000 exemplaires dont environ 3500 en service, à Tianjin très exactement. Officiellement, cette usine était destinée à livrer les modèles commandés par les compagnies chinoises.
La semaine dernière, au salon de Hong-Kong, les chinois ont présenté la maquette de leur premier avion de plus de 100 place baptisé C919, fabriqué par la société chinoise COMAC (Commercial Aircraft Corporation of China) et, en voyant la maquette, vous pourrez constater qu'il s'agit d'un "pompage" en règle de l'A320, comme les soviétiques avaient copié le Concorde et le Boeing 727 avec les Tupolev 144 et 154. Mieux: Des salariés d'Airbus ont reconnu sur le site du "Figaro" qu'un Airbus A320 livré à une compagnie chinoise avait purement et simplement disparu, l'après-vente de l'avionneur n'ayant eu aucune des visites post-livraison à faire sur cet appareil. Après vérifications, il s'est avéré que l'avion avait été intégralement désossé pour pouvoir le copier en bonne et due forme!
Ainsi, les chinois ont pu en toute impunité violer l'ensemble des secrets de fabrication d'un des fleurons de la technologie européenne en recevant, en remerciement, une chaîne de montage d'A320 sur leur sol. Si cela ne relève pas du suicide industriel, de quoi cela relève t'il? Car, ne nous trompons pas, si le C 919 a des difficultés à se vendre à l'export pour cause de manque de confiance des compagnies aériennes occidentales en la technologie "chinoise", il est maintenant avéré que le marché chinois des moyens courrier, qui est le plus gros du monde, est désormais réservé à l'Airbus A320 "made in China" jusqu'en 2016 puis au C919 avec des miettes pour Airbus (le premier C 919 étant livré à cette date).
On nous avait dit que la "mondialisation heureuse", pour citer le grand Mamamouchi de la pensée unique Alain Minc, consistait à acheter des chemises et des jouets aux chinois pour leur vendre des Airbus. Vu la tournure que prennent les choses, nous allons toujours leur acheter des chemises, des jouets et tout le reste (nos usines ayant fermé) sans leur vendre d'Airbus puisqu'ils les auront délibérément copiés!
Le grand sinophile Jean-Pierre Raffarin, qui est à la pensée politique ce que Mozart est à la boucherie charcuterie, doit se satisfaire du bon plaisir de ses amis chinois à tuer toutes les industries européennes, même celles de haute technologie!
Pour avoir copié l'A320, nous avons remercié les chinois de face d'une chaleureuse poignée de main en leur offrant un site de production clefs en main.
Eux nous ont remercié par derrière avec une poignée de graviers trempés dans du piment d'Espelette.
Philippe DAVID