THANK YOU VERY MUCH MR PRESIDENT
THANK YOU VERY MUCH MR PRESIDENT
"Je sais que mes objectifs ne vont pas plaire aux groupements d'intérêts privés et aux lobbyistes qui étaient aux affaires jusqu'à maintenant. Je sais qu'ils sont prêts à me faire la guerre. Je veux leur dire ceci: Je le suis aussi! Le système actuel marche peut-être pour les riches et les puissants qui font la loi depuis trop longtemps à Washington. Mais pas pour moi. Je travaille pour le peuple américain."
Cette phrase prononcée par Barack Obama m'a touché au coeur en l'écoutant dans le "zapping" de Canal Plus comme elle a touché mon collègue avec qui je déjeunais.
Enfin une phrase de Politique -avec un grand P- qui change les américains des phrases vides de Bush comme "de plus en plus de nos importations viennent de l'étranger" et qui me fait moi aussi rêver.
Rêver qu'à la place de "Washington" et de "peuple américain", un homme ou une femme politique français mettent "Paris" et "peuple français", "Paris" pouvant être bien entendu remplacé par "Bruxelles"où, comme à Washington, les lobbyistes de tout poil s'en donnent à coeur joie pour défendre les intérêts d'un petit nombre de riches et de puissants au détriment de l'immense majorité des gens et de l'intérêt général.
Ces mots marqueront, je l'espère, le retour du politique sur le devant de la scène alors que le chômage explose outre-atlantique (651000 chômeurs de plus en un mois) et que des géants de l'industrie comme General Motors sont au bord de la banqueroute tandis que des banquiers et des assureurs qui n'ont survécu à leurs délires que grâce aux efforts du contribuable américain ont pu sans vergogne se verser des primes, des bonus, des dividendes et des stock-options avec l'argent des autres. Parmi ces "intérêts privées", ces "lobbyistes", ces "riches" et ces "puissants" se trouvent les membres de la Mafia de Wall street qui crût bon de se verser avec l'argent du "peuple américain" 18,4 milliards de dollars de primes fin 2008, scandalisant à juste titre l'opinion américaine.
J'aimerais entendre des phrases de ce niveau sortir de la bouches des personnages politiques français mais, entre les "raffarinades" d'un côté et les "ségolinades" de l'autre, il n'y a pas grand chose à attendre.
Les paroles de Barack Obama représentent enfin un message d'espoir.
Thank you very much Mr President.
Philippe DAVID
"Je sais que mes objectifs ne vont pas plaire aux groupements d'intérêts privés et aux lobbyistes qui étaient aux affaires jusqu'à maintenant. Je sais qu'ils sont prêts à me faire la guerre. Je veux leur dire ceci: Je le suis aussi! Le système actuel marche peut-être pour les riches et les puissants qui font la loi depuis trop longtemps à Washington. Mais pas pour moi. Je travaille pour le peuple américain."
Cette phrase prononcée par Barack Obama m'a touché au coeur en l'écoutant dans le "zapping" de Canal Plus comme elle a touché mon collègue avec qui je déjeunais.
Enfin une phrase de Politique -avec un grand P- qui change les américains des phrases vides de Bush comme "de plus en plus de nos importations viennent de l'étranger" et qui me fait moi aussi rêver.
Rêver qu'à la place de "Washington" et de "peuple américain", un homme ou une femme politique français mettent "Paris" et "peuple français", "Paris" pouvant être bien entendu remplacé par "Bruxelles"où, comme à Washington, les lobbyistes de tout poil s'en donnent à coeur joie pour défendre les intérêts d'un petit nombre de riches et de puissants au détriment de l'immense majorité des gens et de l'intérêt général.
Ces mots marqueront, je l'espère, le retour du politique sur le devant de la scène alors que le chômage explose outre-atlantique (651000 chômeurs de plus en un mois) et que des géants de l'industrie comme General Motors sont au bord de la banqueroute tandis que des banquiers et des assureurs qui n'ont survécu à leurs délires que grâce aux efforts du contribuable américain ont pu sans vergogne se verser des primes, des bonus, des dividendes et des stock-options avec l'argent des autres. Parmi ces "intérêts privées", ces "lobbyistes", ces "riches" et ces "puissants" se trouvent les membres de la Mafia de Wall street qui crût bon de se verser avec l'argent du "peuple américain" 18,4 milliards de dollars de primes fin 2008, scandalisant à juste titre l'opinion américaine.
J'aimerais entendre des phrases de ce niveau sortir de la bouches des personnages politiques français mais, entre les "raffarinades" d'un côté et les "ségolinades" de l'autre, il n'y a pas grand chose à attendre.
Les paroles de Barack Obama représentent enfin un message d'espoir.
Thank you very much Mr President.
Philippe DAVID