MERCI MICHEL. MERCI PIERRE.
MERCI MICHEL. MERCI PIERRE.
Il y a quelques semaines, les montres de Julien Dray faisaient l'actualité. Des Richard Mille aux Patek Philippe (prix catalogue allant jusqu'à 200000 euros pour les plus chères), la réalité nous sautait au visage: La gauche morale et la gauche caviar ne font qu'un. Il est vrai que, comme dit le vieil adage: "Charité bien ordonnée commence par soi-même".
Aujourd'hui, les montres sont à nouveau à l'honneur du fait de Jacques Séguéla qui a dit lors de l'émission "Télématin": "Si à 50 ans on n'a pas une Rolex, c'est qu'on a quand même raté sa vie" (prix de la Rolex "de base" environ 3700 euros c'est à dire 4 mois de SMIC).
La vulgarité du propos indignera le commun des mortels mais, sachant d'où ça vient, une seule attitude prime: Le mépris.
Mépris pour des "élites" qui veulent toujours imposer leur "morale" et leur pensée à "la France d'en bas" mais qui ne connaissent rien à la vie de cette même "France d'en bas" qui a de plus en plus de mal à boucler ses fins de mois.
Mépris pour ceux qui n'ont pas les moyens de vivre comme ces mêmes "élites", c'est à dire avoir des montres dont l'unité de base est le "kiloeuro" et qui habitent des appartements ou des maisons dont l'unité de base est le "mégaeuro".
Michel Audiard disait: "Les cons ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait".
Quant à Pierre Desproges, il avait terminé son réquisitoire lors de la réception du même Jacques Séguéla dans "Le tribunal des flagrants délires" par la phrase suivante:
« Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l'une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait quand même un peu ; ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup ! »
25 ans après, rien à ajouter.
Merci Michel. Merci Pierre.
Philippe DAVID