TOTALEMENT INCOMPREHENSIBLE...
TOTALEMENT INCOMPREHENSIBLE...
La libération de la terroriste d'extrême-gauche italienne Marina Petrella, menacée d'extradition vers l'Italie ou elle est appelée à rendre des comptes pour, entre autres, le meurtre d'un commissaire de police a écoeuré l'ensemble des citoyens épris de justice et de respect dû aux victimes. Elle a également écoeuré l'ensemble des italiens et de la classe politique italienne, y compris à gauche, la gauche italienne ne comprenant pas le dandysme terroristophile d'une certaine gauche française.
On nous retorquera que cette terroriste se laisse mourir pour ne pas être extradée vers l'Italie.Et alors?
Si demain Dutroux, Fourniret ou, pourquoi pas, Ben Laden après son éventuelle arrestation, entamaient une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention, les remettrait on en liberté au nom de la sauvegarde de leur santé et des éternels "droits de l'homme"? Non ou alors cela signifierait que notre justice, que notre pays, seraient devenus fous.
Je n'ai personnellement pas compris la position de Nicolas Sarkozy dans cette affaire qui propose l'extradition de Petrella tout en demandant sa grâce au Président de la République Italienne, Giorgio Napoletano. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas demander également la grâce pour Battisti qui a fui la France avant d'être arrêté au Brésil et qui est, lui aussi, en attente d'extradition vers l'Italie? Et pourquoi, alors que le candidat Sarkozy n'avait pas de mots assez durs contre le terrorisme, avoir proposé d'accueillir les terroristes des FARC en France alors qu'Ingrid Betancourt était encore retenue pas ces mêmes FARC?
Les victimes des terroristes d'extrême gauche italiens ont le droit de voir les bourreaux de leur père, de leur fils, de leur frère, être jugés pour enfin rendre des comptes. Que dirait-on si des terroristes français ayant tué de sang froid en France se promenaient en toute impunité dans les rues de Rome ou de Venise? Quelle serait la position de la gauche terroristophile française si les terroristes italiens vivant en France étaient des terroristes d'extrême-droite? Ils réclameraient dans ce cas leur extradition à cor et à cri en demandant que la justice soit la plus sévère possible avec eux.
Ce deux poids deux mesures, cette mansuétude pour des assassins et la position du gouvernement français sont, pour moi, totalement incompréhensibles.
Philippe DAVID
Aldo Moro, assassiné par les brigades rouges en 1978. Marina Petrella a été reconnue coupable de complicité dans son enlèvement.
La libération de la terroriste d'extrême-gauche italienne Marina Petrella, menacée d'extradition vers l'Italie ou elle est appelée à rendre des comptes pour, entre autres, le meurtre d'un commissaire de police a écoeuré l'ensemble des citoyens épris de justice et de respect dû aux victimes. Elle a également écoeuré l'ensemble des italiens et de la classe politique italienne, y compris à gauche, la gauche italienne ne comprenant pas le dandysme terroristophile d'une certaine gauche française.
On nous retorquera que cette terroriste se laisse mourir pour ne pas être extradée vers l'Italie.Et alors?
Si demain Dutroux, Fourniret ou, pourquoi pas, Ben Laden après son éventuelle arrestation, entamaient une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention, les remettrait on en liberté au nom de la sauvegarde de leur santé et des éternels "droits de l'homme"? Non ou alors cela signifierait que notre justice, que notre pays, seraient devenus fous.
Je n'ai personnellement pas compris la position de Nicolas Sarkozy dans cette affaire qui propose l'extradition de Petrella tout en demandant sa grâce au Président de la République Italienne, Giorgio Napoletano. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas demander également la grâce pour Battisti qui a fui la France avant d'être arrêté au Brésil et qui est, lui aussi, en attente d'extradition vers l'Italie? Et pourquoi, alors que le candidat Sarkozy n'avait pas de mots assez durs contre le terrorisme, avoir proposé d'accueillir les terroristes des FARC en France alors qu'Ingrid Betancourt était encore retenue pas ces mêmes FARC?
Les victimes des terroristes d'extrême gauche italiens ont le droit de voir les bourreaux de leur père, de leur fils, de leur frère, être jugés pour enfin rendre des comptes. Que dirait-on si des terroristes français ayant tué de sang froid en France se promenaient en toute impunité dans les rues de Rome ou de Venise? Quelle serait la position de la gauche terroristophile française si les terroristes italiens vivant en France étaient des terroristes d'extrême-droite? Ils réclameraient dans ce cas leur extradition à cor et à cri en demandant que la justice soit la plus sévère possible avec eux.
Ce deux poids deux mesures, cette mansuétude pour des assassins et la position du gouvernement français sont, pour moi, totalement incompréhensibles.
Philippe DAVID
Aldo Moro, assassiné par les brigades rouges en 1978. Marina Petrella a été reconnue coupable de complicité dans son enlèvement.